Des fidèles catholiques disent comment ils vont vivre le temps de carême

Des fidèles catholiques interrogés par l’APS disent comment ils se préparent au carême et parlent de l’attitude à avoir durant ce mois d’abstinence, qui démarre mercredi 22 février.

« Je me prépare mentalement, car l’esprit jeûne en même temps que le corps », dit Rodrigue Diouf, un fidèle de la paroisse sainte Bernadette de Nguéniène, dans la région de Thiès (ouest).

Il rappelle qu' »on ne doit pas jeûner et le faire savoir ». « Je suis prêt à faire de mon mieux pour respecter les règles du jeûne mais aussi essayer de réduire ma fréquence sur les réseaux sociaux. »

« Je vais d’abord me confesser pour préparer ce temps béni et rempli de grâces. Durant cette période, l’Eglise nous invite à jeûner et à donner l’aumône. En tant que fidèle du Christ, je vais demander la grâce à Dieu pour vivre ce temps de carême comme le recommande l’Eglise », assure Myriam Wone.

« Nous devons éviter tout ce qui nous empêche de communier avec le Seigneur et faire l’effort d’être en parfaite intimité avec Lui », ajoute Mme Wone.

Isidore Kabou, un fidèle de la paroisse saint François d’Assise de Keur Massar (ouest), se réjouit de l’opportunité qu’offre le jeûne aux fidèles de « retourner vers le Seigneur », de partager avec les autres ce qu’ils ont et de faire abstinence.

« Se conformer aux recommandations [de sa religion] et demeurer dans la prière » sont surtout la conduite à tenir, résume M. Kabou, ajoutant : « Nous devons nous attacher au Christ, faire l’effort de jeûner et, surtout, nous départir de toute chose qui n’est pas conforme à ce que [le Seigneur] nous recommande. »

Bernard, lui, estime qu’il ne s’agit pas seulement de « se priver de nourriture et d’eau, mais d’être en communion avec le Christ ».

Le temps de carême est « un moment de partage […] et de prière surtout », dit-il.

Aps