Mbagnick Ndiaye a des chances de se qualifier aux jeux olympiques de 2021, selon Babacar Wade

Ce samedi 11 juillet 2020, Babacar Wade était l’invité du Club de Presse organisé par l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal, en cette période de Covid-19.
Beaucoup de sujets ont été abordés, avec les journalistes, par le patron du judo sénégalais.

Un des sujets évoqués au cours de ce face à face, via les réseaux sociaux, a porté sur les chances de qualification de Mbagnick Ndiaye pour les Jeux olympiques de Tokyo (en 2021). Pour rappel, ces joutes internationales, initialement prévues du 24 juillet au 9 août 2020, se tiendront finalement du 23 juillet au 8 août 2021. Et le Sénégal mise beaucoup sur cet athlète qui, 23 ans après, a permis à notre pays de remporter une médaille d’or aux championnats d’Afrique. C’était en 2019 dans la catégorie des lourds à Cape Town, en Afrique du Sud.

A Babacar Wade de rappeler que c’est la catégorie la plus prestigieuse dans le monde du Judo. Et de poursuivre: « Le chemin a été long et difficile pour qu’on y arrive. Mais on y est arrivé. Alors, il est vrai qu’on est resté 23 ans, mais la fédération que je dirige a travaillé pendant 3 ans pour la reconquête du titre. Avant ça les gens travaillaient aussi pour ça, mais les résultats n’y étaient pas ». Donc ce titre a été tout simplement la consécration.

Le Président Babacar Wade a tenu aussi à rappeler que les femmes, il est vrai, ont ces dernières années eu plus de palmarès que les hommes. C’est une constante. « Mais l’autre analyse qu’il faudrait faire est que depuis le début des années 2000 où on a eu les femmes qui ont été sacrées championnes d’Afrique, que soit Hortense Diédhiou, Fary Sèye ou Fanta Keïta, c’est peut-être parce qu’à l’époque ces femmes avaient la chance d’être dans des centres de perfectionnement. Toutes les 3 étaient dans un centre au Maroc, et toutes les 3 ont été championnes d’Afrique. Elles étaient dans des conditions de performances qui leur permettaient d’être au top niveau », précise t-il.

« Depuis 2010, à ma connaissance, il n y a pas eu de Sénégalais dans ces centres. Donc tout ce qui est fait était fait plus ou moins en local. Et c’est là que la victoire de Mbagnick est importante pour nous. Parce que c’est un produit qui a été formé de toutes pièces avec nos méthodes chez nous au Sénégal, contrairement aux autres. Lorsqu’on a senti que le Diamant était plus ou moins prêt, il a fallu le polir et on l’a mis sur des stages que ce soit au niveau de l’INSEPS, au niveau de la Hongrie avec le centre de la FIJ pour polir notre diamant. Et cela nous a donné les résultats qu’on a eus », souligne avec beaucoup de joie Babacar Wade.

Qui de sa qualification pour les JO reportés à 2021, Babacar Wade note qu’il faut retenir qu’aujourd’hui « si on avait arrêté la liste des qualifiés pour Tokyo, Mbagnick serait sur cette liste. Maintenant on va continuer à parfaire son classement parce que le classement au Judo se fonde sur la ranking liste mondiale, donc il faut que lorsque les compétitions sur le plan international reprendront qu’il puisse se remettre sur le circuit international pour garder son classement actuel ».

Il informe aussi qu’il y a quelques éléments qui peut-être ont encore quelques petites chances de qualification. Pour ces athlètes également sa fédération essayera d’apporter un appui au mieux et peut-être qu’ils pourront nous faire la bonne surprise d’offrir la qualification au Sénégal pour les JO.

Réhabilitation des infrastructures pour Dakar 2022 :

En sa qualité de membre du comité d’organisation des JOJ de Dakar 2022, Babacar Wade a également été interpellé sur la réhabilitation des infrastructures. Il a précisé qu’en termes d’infrastructures, il faut savoir qu’il n y a pas de nouvelles constructions spécifiques (en dehors du nouveau stade olympique) pour Dakar 2022. « Il y a des réhabilitations qui sont prévues, comme vous le dîtes pour Iba Mar Diop, pour la piscine olympique. Je pense que la procédure est en cours. Les études techniques sont en train d’être finalisées avec les équipes du CIO, les équipes nationales en charge du projet. Je pense que sous peu on aura des informations précises sur le démarrage effectif des travaux de réhabilitation des différents sites, ainsi que les durées des travaux. Juste pour remarquer que pour ce qui est des réhabilitations, c’est Iba Mar Diop, la piscine olympique du tour de l’œuf et la caserne Samba Diery Diallo. Pour le club de tennis du parcours, il n y a pas de réhabilitation en vue parce que cela ne fait pas partie des sites qui sont retenus pour abriter Dakar 2022 », informe l’invité de l’ANPS.