MALI : La CEDEAO presse la junte de s’inscrire sur une transition complémentaire de 12 à 16 mois

La Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir les sanctions économiques contre le Mali en attendant que les autorités de ce pays s’engagent à s’inscrire dans une période de transition complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe des médiateurs.

‘’La Conférence engage les autorités de la transition malienne à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la transition, tenant compte des activités nécessaires à l’organisation de l’élection présidentielle’’, lit-on dans le communiqué final du sommet organisé vendredi à Accra, au Ghana.

La Conférence décide en outre de maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022, de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions. Elle invite ainsi les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali, rapporte le document parvenu à l’APS.

La décision de maintenir les sanctions contre le Mali a été prise par les dirigeants de la CEDEAO, alors qu’une juridiction de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) organisation regroupant les pays ayant le francs Cfa comme monnaie, avait auparavant qualifié ces sanctions d’illégales.

La Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO ont rappelé que les autorités de la transition au Mali avaient proposé un chronogramme de 24 mois en plus des 18 déjà coulés.

La Conférence exprime, dans le même temps, sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité’’, souligne le communiqué.

Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays.

Aps