Lendemain de barrages tumultueux dans les fédérations africaines

Alors que les sélections qualifiées à la Coupe du monde 2022 continuaient à faire durer leur plaisir, des démissions et des contestations se font jour dans plusieurs Fédérations dont les équipes nationales ont été éliminées.

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara a annoncé sa démission qui doit entraîner celle du bureau exécutif et l’organisation d’élections anticipées.

Dans le football algérien, le président est élu sur un scrutin de liste.

Championne d’Afrique 2019 et vainqueur de la Coupe arabe de la Fifa en décembre, l’Algérie a tout perdu en 2022, sa couronne continentale et la qualification à la Coupe du monde.

Le sélectionneur Djamel Belmadi qui vit le plus clair de son temps au Qatar avait mis cette qualification en tête de liste de ses ambitions dès sa prise de fonctions.

Si la FAF a écrit à la Fifa pour faire rejouer la rencontre contre le Cameroun, son président a préféré jeter l’éponge avant de désigner l’ancien joueur de l’équipe du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Maoche, en tant que vice-président, pour assurer l’intérim d’ici les élections à venir dans quelques jours.

Selon les médias locaux, cette démission devrait être un signal pour que Belmadi puisse rester à la tête de la sélection, le courant n’était jamais passé entre l’ancien joueur et le président Amara.

C’est le prédécesseur de ce dernier, Kheireddine Zetchi, qui avait recruté Belmadi pour remettre le football algérien à l’endroit.

Après un mandat, il a décidé de partir pour respecter sa parole.

Des médias expliquent que sa proximité avec les cercles proches de l’ancien pouvoir le condamnait à jeter l’éponge.

En Egypte, l’élimination de la Coupe du monde 2022, a occasionné le départ du Portugais Carlos Queiroz.

Des journalistes égyptiens contactés par l’APS estiment que le technicien portugais a préféré anticiper son départ.

L’objectif étant la qualification à la Coupe du monde, il a préféré ne pas se faire pousser à la porte par le Comité de normalisation de la Fédération égyptienne de football.

Au Nigeria, le président de la Fédération de football (NFF), Amaju Pinnick, a mis fin aux fonctions du staff technique dirigé par Augustine Eguavon.

Ce dernier n’a pas attendu qu’on le vire, puisqu’il a déposé sa démission au lendemain de la douloureuse élimination suivie d’un saccage du stade Moshood Abiola du Nigeria.

Emmanuel Amuneke, appelé à la rescousse après une CAN 2021, ratée et qui devrait prendre la suite, a été écarté.

Les supporters et les médias locaux demandent la démission de l’ensemble du bureau fédéral.

Des rumeurs ont annoncé ce 1-er avril le départ de l’homme fort du football nigérian et membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), Pinnick, qui avait viré, avant la CAN, le sélectionneur Franco-allemand, Gernot Rohr.

Au Cameroun, le Nigeria qui avait fait un carton plein au premier tour, a été éliminé (0-1) en huitième de finale par la Tunisie.

En RD Congo, éliminée par le Maroc (1-1 et 1-4), les médias annoncent la démission de l’Argentin Hector Cuper.

Après avoir raté la CAN 2021, les Léopards ont été largement dominés par les Lions de l’Atlas lors de ces barrages qualificatifs.

Aps