CAN 2023 : le président de la CAF Patrice Motsepe rassuré par l’avancée des travaux en Côte d’Ivoire

En visite en Côte d’Ivoire ce lundi, le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe s’est dit « rassuré » par les infrastructures pour la prochaine CAN (23 juin-23 juillet 2023).

À 445 jours de l’inauguration de la Coupe d’Afrique des nations édition 2023, le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, était en visite, ce lundi, en Côte d’Ivoire, pays organisateur.

« Nous avons confiance que la CAN que vous allez organiser ici sera la meilleure, a lâché le patron du foot africain à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Nous sommes rassurés par les différentes infrastructures que vous avez mises en place pour accueillir cette compétition. […] Je suis satisfait des progrès faits, même s’il reste quelques problèmes encore à régler. »

Six stades en travaux

Au total, six stades sont en construction ou en rénovation pour la compétition, qui se déroulera du 23 juin au 23 juillet 2023. Trois d’entre eux sont quasiment terminés : celui d’Ebimpé en banlieue d’Abidjan (60 000 places), celui de Bouaké, qui a été rénové pour passer à 40 000 places, et celui de Yamoussoukro (20 000 places).

Le stade de San Pedro (20 000 places) est terminé à 70 % tandis que celui de Korhogo (20 000 places) est achevé à 64 %, selon l’office national des sports qui supervise les infrastructures sportives. La rénovation du stade historique Félix Houphouët-Boigny (33 000 places), au coeur d’Abidjan, prend quant à elle plus de temps, et n’est pour l’heure terminée qu’à 25 %.

Le football ivoirien « mérite l’unité »

Patrice Motsepe a également mentionné l’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) prévue en ce mois d’avril, mais maintes fois reportée. « Je dois rencontrer les parties prenantes des élections. Il n’y aura pas de perdant. Le football de ce pays mérite l’unité », a-t-il déclaré.

Cette élection est à l’origine de forts remous au sein de la FIF ces derniers mois. Didier Drogba fait partie des candidats mais ne bénéficie pas d’un franc soutien au sein des clubs ivoiriens. En décembre 2020, la FIF avait été placée sous tutelle par la FIFA, qui avait installé un « Comité de normalisation » pour tenter de régler cette crise de succession après le décès d’Augustin Sidy Diallo.

lequipe.fr