Meurtre d’un étudiant Burundais à Moscou

SUP DE CO

Les étudiants africains en Russie sont encore sous le choc avec l’assassinat d’un étudiant de nationalité Burundaise à Moscou du nom de Makoroka Golibe. Après avoir commis leur forfait, les assassins ont inscrit à côté du corps de la victime le signe à côté de la photo ci-dessus, signe d’un certain mouvement nationaliste activement recherché par la police.

Ce Burundais de 31 ans étudiant de l’université d’État de Construction de Moscou avait disparu le 22 octobre. Il a été retrouvé mort dans les buissons près du campus avec le crâne fracturé, un jour après son décès.

Pour rappel, dans la nuit du jeudi 22 octobre, il avait quitté sa chambre pour aller au magasin qui est à 5 minutes de son logement. Il ne reviendra plus. Ses voisins et amis se sont inquiétés, ils ont commencé à le chercher et ont appelé la police. Les agents et les volontaires ont passé au peigne fin les environs. C’est le samedi nuit que son corps a été retrouvé pas loin de son logement universitaire.

La police a constaté une blessure à la tête, des fractures multiples de la voûte crânienne et des traces qui prouvaient que le corps avait été traîné jusque là.

L’ambassade du Burundi suit l’affaire de près. L’ambassadeur Édouard Bizimana s’était rendu à la police et à la morgue afin d’avoir plus de détails. Une cérémonie de commémoration a été organisée hier mercredi 28 octobre sur le campus pour les amis de la victime et la communauté burundaise.

En Russie, près de 250 Burundais font leurs études dans des universités diverses. Après ce qui s’est passé, Édouard Bizimana souligne qu’en ce qui concerne la protection «des étudiants burundais et de la communauté burundaise en Russie, les diplomates inclus, la responsabilité revient exclusivement au gouvernement russe, le gouvernement d’accueil».

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