L’audit du ministère de l’économie et du plan au menu d’un atelier

SUP DE CO

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale a présidé, vendredi, l’atelier de validation politique de l’audit genre de son département, réalisé en partenariat avec ONU femmes.

’’L’atelier de validation politique de l’audit genre constitue un pas de plus dans l’intégration de la problématique genre dans mon département (…)’’, a affirmé Amadou Hott.

Cet audit a été réalisé en partenariat avec ONU femmes et le ministère en charge de la Femme, de la Famille du Genre à travers la Direction pour l’équité et l’égalité des genres.

’’Cette vision est en parfaite cohérence avec les objectifs de développement durable de l’agenda 20-63 de l’Union africaine qui accorde une place prioritaire à l’égalité des sexes et a l’autonomisation des femmes’’, a dit Amadou Hott.

Selon lui, ’’ces instructions sont une continuité des politiques genres initiées par le chef de l’Etat’’ et le plan Sénégal émergent, ’’cadre de référence de la politique économique et social à l’horizon 2035, accorde une attention particulière à la réduction des inégalités sociales et la promotion du genre’’.

’’Pour consolider cette dynamique’’, le ministre dit avoir instruit la cellule genre de son département ’’d’engager l’audit genre du ministère en vue d’évaluer de manière exhaustive la prise en compte de cette dimension dans sa gouvernance, son fonctionnement et la conception de ces projets’’.

M. Hott a assuré son département est ’’profondément attaché’’ aux questions de genre.

L’objectif est d’avoir ’’un ministère sans discrimination où les hommes et les femmes auront les mêmes chances de participer’’ aux actions pour ’’l’émergence du pays dans l’équité et la solidarité’’.

Selon le Secrétaire général du ministre de la Femme, ’’l’audit aura permis de connaitre la situation des hommes et des femmes dans le secteur, d’analyser les déséquilibres et de proposer des solutions optimales pour mieux maitriser l’incidence de politiques sur ces derniers avec une répartition équitable des ressources disponibles’’.

Mame Gor Diouf a ajouté que l’audit a montré ’’le niveau de prise en compte du genre au sein du ministère, des forces et des faiblesses, des opportunités et les principaux défis à relever’’ pour sa prise en compte à tous les niveaux.

’’Les résultats pertinents qui en découlent témoignent de l’engagement et du leadership du ministère de l’Economie à mettre en œuvre les directives du président de la République qui a fait du genre un marqueur de correction des inégalités sociales et un outil d’autonomisation des femmes’’, appuie-t-il.

’’Ces audits sont volontaires et la décision a été prise de faire cette analyse, de voir au niveau institutionnel, est ce que le genre est là, est ce que dans les documents stratégiques les femmes sont prises en compte dans les programmes’’’, a expliqué Oulimata Sarr, Directrice régionale de ONU femmes.

Elle a ajouté que ’’ceci nous permet aussi de voir leur représentativité au niveau du ministère mais également de voir si les ressources qui sont allouées à la problématique des femmes sont suffisantes’’.

Selon Oulimata Sarr, ’’ces directives demandent aux membres du gouvernement d’intégrer systématiquement le genre dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et évaluation des politiques publiques’’.

Elle a rappelé que les femmes représentent 52% de la population sénégalaise.

Aps

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