Ouverture de la quinzième biennale des arts africains contemporains

Ce jeudi 7 novembre 2024 s’est ouvert à Dakar la quinzième édition de la biennale des arts africains contemporains « Dak’art 2024 ». La cérémonie officielle s’est tenue au Grand théâtre Nationale Doudou Ndiaye Rose en présence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Le thème de cette biennale est « The wake, l’éveil, le sillage, xall wi » et les pays invités d’honneurs sont les États-unies et le Cap-vert.

La première sous son magistère, le président de la république s’est exprimé à l’ouverture de ce rendez-vous culturel. « La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la quinzième édition, s’est imposée, au fil des années, comme une activité de référence en matière d’art contemporain en Afrique et dans le monde. Un événement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l’Art en particulier. En dépit des menaces de toutes natures qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d’expression artistique remarquable. Cette permanence dans l’innovation, nous le devons à l’appui substantiel de l’État du Sénégal, aux contributions des partenaires institutionnels et privés, auxquels je voudrais exprimer toute notre gratitude pour leur accompagnement jamais démenti », a t-il souligné.
 
« L’engagement des artistes plasticiens qui portent la Biennale comme un joyau précieux, façonné de leurs mains, je devrais dire de leurs pinceaux et burins, est aussi un phare puissant qui illumine et oriente cette grande manifestation culturelle, au-delà des frontières de notre Continent. La passion des artistes et de tous ceux qui aiment l’Art et le font vivre est, en effet, un moteur puissant pour cette manifestation. Le gage de sa pérennité en dépit des vents contraires. Je me réjouis, qu’avec la Biennale de l’Art africain contemporain, Dakar et le Sénégal renforcent leur position d’espaces de création et de réflexion autour de l’esthétique de l’Art comme des grands enjeux de notre monde en mutation », déclare le Président de la République dans son allocution.

Pour le protecteur des arts et des lettres, la culture participe à la souveraineté morale et intellectuelle. Elle garantit également le respect de tous ceux qui ont des histoires, des visions du monde différentes, dès lors que s’engage un dialogue fécond, d’égale dignité et mutuellement bénéfique, aux fins de renforcer le partenariat et la compréhension mutuelle.

 « J’exprime enfin le souhait ardent que les créations de nos valeureux artistes contribuent à combler nos besoins esthétiques, aident à une meilleure compréhension du monde et, par la qualité et la pertinence de leurs contenus, facilitent l’éducation des enfants et de la société dans son ensemble. L’Art distrait, fait rêver et réfléchir ; il enseigne et éduque » a-t-il souligné.

A cette occasion, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage à des pionniers des arts visuels: Issa Samb dit Joe Ouakam, Ousmane Sow  Mouhamadou N’doye Dout’s, Souley Keita, Ndary Lo, Alpha Sow, Ibrahima Kébé. Djiby Ndiaye, Amadou Kré Mbaye, Moussa Baidy Ndiaye et Kata Diallo, Moustapha Dimé, Amadou Sow et Diop Sambalaye et bien d’autres encore.

Cette année, le Grand Prix Léopold Sédar Senghor est revenu à Agnès Brezephin doté d’une enveloppe de vingt(20) millions de Fcfa.

Khoudia Dieng