« Je sais qui était derrière la plus grosse déception de ma carrière » : Dans « Détective Mathoux », Mamadou Niang dévoile la manœuvre qui l’a privé du Mondial 2002
Invité de l’émission « Détective Mathoux » sur Canal+, l’ancien international sénégalais Mamadou Niang est revenu avec une rare franchise sur la plus grande déception de sa carrière : son absence de la liste des Lions pour la Coupe du monde 2002.
Face à Hervé Mathoux, Niang a expliqué qu’il avait disputé « presque tous les matchs des éliminatoires » avec feu Bruno Metsu, qui voulait conserver tout le groupe ayant obtenu la qualification.
À son poste, il était en concurrence avec Amara Traoré, en fin de carrière mais très proche du staff technique.
Et c’est là que Niang fait une révélation marquante :
Amara Traoré lui-même, conscient de la situation, serait allé voir Bruno Metsu pour lui dire qu’il serait « préférable qu’il soit reversé dans le staff » et que Mamadou Niang prenne la place du joueur dans la liste définitive.
Metsu était d’accord, raconte Niang, et la décision semblait arrêtée.
Mais tout bascule au dernier moment. Selon Mamadou Niang, certains joueurs influents de la Tanière, dont il refuse de citer les noms, seraient intervenus auprès du sélectionneur pour exiger qu’Amara Traoré figure finalement comme joueur dans la liste des 23 pour le Mondial.
Résultat des courses : Amara reste, Niang sort.
« Je sais aujourd’hui exactement qui était derrière tout ça, mais je préfère ne rien dire », confie-t-il. Plus tard, explique-t-il, les discussions entre joueurs ont eu lieu, mais il choisit encore la discrétion.
Lorsque le journaliste Hervé Mathoux l’interroge clairement sur un éventuel rôle d’El Hadj Ousseynou Diouf, figure dominante du vestiaire à l’époque, Niang (Mamad pour les intimes) maintient son silence : « Je ne citerai personne. »
Un passage fort et sincère, où l’ancien attaquant en pointe des Lions du Sénégal et capitaine de l’OM dévoile enfin les coulisses d’un épisode longtemps resté dans l’ombre, entre loyauté, regrets et respect pour la belle génération 2002.
Boubacar Kambel DIENG
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