Le ministre Yankhoba Diatara annonce l’érection d’un complexe sportif d’un montant de 17 milliards à Saint-Louis

C’est en marge de la réunion.du CRD du Drapeau du Chef de l’Etat pour la lutte traditionnelle que le ministre des Sports Yankhoba Diatara a confirmé la résolution d’une vieille doléance des acteurs sportifs de la première capitale de l’Aof et non moins patrimoine mondial classé.

Répondant à la question relative au Stade Me Babacar Sèye et la surexploitation du stade Mawade Wade, le ministre des Sports a annoncé aux Saint-Louisiens la bonne nouvelle. Il s’agit de l’érection d’un complexe sportif avec le stade délocalisé, Me Babacar Sèye, de 30 000 places avec notamment la construction d’un Palais des Sports qui comportera également des salles de pratique des sports de combat, et une piscine municipale.

Ce projet de délocalisation du stade Me Babacar Sèye d’un montant initial de 17 milliards pour une capacité de 15 000 places sera renforcé à 30 000 places avec toutes les commodités d’homologation dignes d’un stade international sur une superficie de 15ha.

Selon Yankhoba Diatara, cette infrastructure sera mise aux normes de la FIFA pour accueillir des rendez vous internationaux à l’instar de la Coupe d’Afrique.  » Nous avons l’ambition de doter Saint-Louis d’un stade de niveau mondial pour accueillir une poule lors de la CAN 2027, à l’organisation de laquelle le Sénégal a postulé », a renseigné le ministre flanqué des fils de Saint-Louis tels que Amara Traoré et Elhadji Ousseynou Diouf.

Mieux, pour rassurer les populations que ce projet n’est pas un trompe l’œil, le ministre des Sports Yankhoba Diatara a révélé que le budget qui devrait connaître une hausse du fait de l’extension de l’infrastructure, a déjà connu les premiers décaissements pour entamer les procédures géotechniques.

Pour l’ancien international, El Hadji Ousseynou Diouf, ce projet vient à son heure car il réglera la question d’équité avec l’organisation de matchs de l’équipe nationale et des compétitions internationales des autres disciplines.

Mis au parfum de cette importante infrastructure, Amara Traoré le décrit déjà comme un  » stade Abdoulaye Wade en miniature ».