Fin de partenariat entre le géant japonais Panasonic et le CIO.

C’est ce mardi 10 septembre 2024 que le groupe japonais Panasonic, géant de l’électronique, a annoncé qu’il ne ferait plus partie des partenaires des Jeux olympiques et paralympiques, avançant des « considérations de gestion plus larges ».

Le Comité international olympique (CIO) et Panasonic ont convenu de ne pas prolonger leur accord de programme de partenariat olympique (TOP), a écrit la firme nippone dans un communiqué.

A rappeler qu Panasonic était devenu partenaire international du CIO en 1987. Le contrat liant les deux parties, prolongé en 2014, est arrivé à son terme à l’issue des Jeux de Paris.

Le groupe a expliqué sa décision de ne pas renouveler le partenariat par le fait que le groupe examine en permanence la manière dont le parrainage devrait évoluer en fonction de considérations de gestion plus larges.

Le CIO comprend et respecte pleinement la nécessité pour le groupe Panasonic d’adapter sa stratégie commerciale, a déclaré Thomas Bach, président du CIO, cité par l’entreprise japonaise dans son communiqué.

Toyota le prochain?

Une autre compagnie japonaise, Toyota, mettrait aussi fin à son entente avec le CIO, selon l’Associated Press.

Toyota soutient les mouvements olympiques et paralympiques depuis 2015, et continue de le faire, a dit à l’agence un représentant de Toyota.

Les entreprises japonaises ont été refroidies dans leur partenariat par le report des Jeux de Tokyo, en 2020, en raison de la pandémie de COVID-19. Les compétitions avaient ensuite été présentées devant des gradins vides un an plus tard.

L’entente liant le CIO à Toyota a été annoncée en 2015, et était évaluée à 835 millions de dollars. Celle-ci devait couvrir quatre cycles olympiques, de Pyeongchang en 2018 à Paris en 2024.

Des informations provenant du Japon suggèrent que le manufacturier automobile pourrait limiter sa commandite aux Jeux paralympiques.

Pour l’instant, 14 entreprises, dont Toyota, font encore partie du programme de partenariat olympique du CIO.

Avec ici.radio-canada